dimanche 18 novembre 2012

L'homme chat s'est suicidé



Pour rappel, Dennis Avner alias l'homme-chat avait passé ses dernières années à transformer son corps dans le but de ressembler à un chat. Son corps a été retrouvé le 5 novembre dernier à son domicile. L'homme se serait suicidé.

Cette année les garçons joueront à la poupée




Ils envahissent votre boite aux lettres, sont de plus en plus épais, vos enfants ou
vos frères et soeurs y entourent ce qui les intéresse ... oui, je parle bien des
catalogues de jouets pour les fêtes de Saint-Nicolas et de Noël !


Pour beaucoup, ce sujet pourrait être considéré comme un marronnier, c'est-à-dire, un
sujet qui revient régulièrement, comme la rentrée des classes ou encore la première chute des feuilles. La différence est qu'aujourd'hui je vais vous parler d'une initiative originale.


En effet, pour la première fois en France, les Supermarchés U ont diffusé un catalogue où les clichés sexistes habituels sont abolis. Ainsi, on peut voir des filles jouer aux voitures et s'atteler à de la construction mais aussi des garçons jouer à la dînette et aux poupées.

Personnellement, je trouve cette action innovante. Je pense que d'autres chaînes de
magasins devraient suivre cet exemple car il représente la tolérance et l'acceptation. Les
stéréotypes sont éliminés et c'est une bonne chose car nous vivons dans une société où il
y a une forte disparité. Il faut laisser les enfants choisir leurs jouets en fonction de ce qu'ils aiment et non pas sur une base garçon/fille ou bleu/rose. Cela prouve que les mentalités changent. Je suis sûre que tout le monde ne sera pas d'accord avec cela. 
D'ailleurs, il y a encore des gens qui pensent que les petites filles doivent s'habiller en rose et les petits garçons en bleu. Soit c'est un manque d'ouverture d'esprit, soit ce sont les gens qui sont encore attachés à d'anciennes coutumes.
Quoi qu'il en soit, c'est intéressant que le marketing soit enfin plus attentif à l'anti-sexisme.


Et puis, comme l'a dit Louis Blanc, publiciste : « L'égalité n'existe que lorsque chacun
produira selon ses forces et consommera selon ses besoins. »


4 mendiants par rue: aberrant?


Si je vous dis « Etterbeek limite le nombre de mendiants à quatre par rue dans certaines rues commerçantes ». Vous y croyez ? Et bien, j'ai eu du mal à y croire également.

Pourquoi pas trois ou sept mendiants ? Pourquoi pas un nécessiteux tous les 500 mètres ? Pourquoi ne pas tracer un cercle au sol où ils pourront s'installer ? Je rêve ! Où va le monde ? Le bourgmestre de la commune, Vincent De Wolf, annonce que ce règlement a été mis en place pour éviter les bagarres entre mendiants qui convoiteraient les mêmes endroits sur le trottoir... Je pense qu'au contraire, le fait de n'avoir que quatre mendiants par rue va installer une sorte de rivalité entre eux, ce qui augmenterait le nombre de bagarres.

Je crois que les politiques prennent parfois des décisions qui sont incompréhensibles pour le public. Evidemment, pas du point de vue de tout le public. Car une partie des gens pensent que c'est une bonne chose et que l'interdiction de fréquenter les rues aurait été mieux que la limitation. Mais que voulez-vous, il faut de tout pour faire un monde !
De plus, je pense qu'il faut remédier à la mendicité au lieu de la limiter. Quant à dire comment y arriver, cela n'est pas mon ressort. Car le passant seul ne peut changer la vie du mendiant en lui donnant quelques pièces. Et puis, il y a toujours ces questions : Faut-il donner ? Ne pas donner ? S'agit-il de bons pauvres ou de mendiants professionnels appartenant à des réseaux mafieux ?

Et puis j'ai envie de vous poser la question suivante : quel sentiment ressentez-vous en croisant un mendiant ? C'est vrai, après tout, on ne sait pas très bien comment se comporter face à ces personnes. Alors que ce sont des gens comme vous et moi qui se retrouvent à la rue à cause de mauvais concours de circonstances. Il y a plusieurs comportements que j'ai pu observer. Le premier est l'ignorance. Très souvent remarqué.
Le second consiste à regarder la personne mais ne rien donner. Le troisième consiste à donner de l'argent, simplement. Mais les comportements les plus frustrants pour les mendiants sont sûrement ceux où on les regarde et où on ne leur donne rien ainsi que ceux où l'on leur donne de l'argent sans leur dire « Bonjour », ni même leur accorder un regard. Voilà où je veux en venir : on ne se met pas assez à la place des nécessiteux, préférant les éviter et nier leur existence.

Je pense que ce n'est pas un règlement comme celui-ci qui pourra y changer quelque chose. Peut-être est-ce aux politiques d'agir différemment, peut-être est-ce à la société d'ouvrir ses yeux. Je vous laisse y réfléchir.